Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier se distinguent par leurs multiples points forts, véritables placements à fort rendement pour tous profils d’investisseurs. Ces formes d'investissement collectif ont acquis une popularité croissante ces dernières années en raison de leurs caractéristiques attrayantes.
Plusieurs SCPI circulent sur le marché, il en existe aujourd’hui près de 220 de ces actifs, aussi bien les pionnières de la pierre-papier que celles ayant récemment rejoint le circuit. Investir aussi bien dans l’une que dans l’autre catégorie de SCPI permet une diversification optimisée de votre portefeuille. Dans cet article, nous allons nous pencher sur les jeunes SCPI : quels sont les avantages qui en sont issus, et quelles sont leurs limites ?
Les avantages que procurent les jeunes SCPI
La plupart d’entre elles ont su démêler les points forts des faiblesses dans la stratégie de gestion des SCPI âgées. Ce qui leur permet d’implémenter des fondamentaux permettant de conserver une bonne tenue de route en toutes circonstances.
Ces jeunes SCPI sont dynamiques et prometteuses, leur objectif étant de délivrer du rendement potentiel grâce au choix de leurs actifs sur des marchés ciblés en zone euro et à l’étranger. À noter que la fiscalité y est moins contraignante, permettant à l’investisseur d’enregistrer un rendement net particulièrement attractif.
Par ailleurs, un des principaux avantages des SCPI récentes : leur rendement élevé, pouvant atteindre jusqu’à 7% et plus. Ce, à l’image d’Iroko Zen, Remake Live et de la toute jeune Transition Europe.
Notons aussi les risques locatifs amoindris du fait du choix de la composition de leur parc immobilier. Celui-ci correspond en effet aux dernières normes exigées, ce qui leur épargne une éventuelle décote de leur patrimoine, pouvant retentir sur le prix de la part. C’est en effet le bémol enregistré sur certaines SCPI dont le patrimoine, essentiellement composé d’immeubles de bureaux, ne répondait plus aux exigences en vigueur.
Autre point fort : le ticket d’entrée. Celui-ci est plus abordable que pour les SCPI plus anciennes, ce qui les rend accessibles aux petits investisseurs. Les jeunes SCPI encouragent les collectes au cours de leur première année de lancement et choisissent des prix attractifs.
Quels sont les inconvénients ?
Puisqu'elles viennent de faire leurs armes sur le marché pierre-papier, les jeunes SCPI présentent un certain risque de performance non garantie. Celles-ci ne disposent pas encore d’un historique à consulter qui constitue une certaine visibilité pour l’investisseur. De même, elles ne délivrent pas encore de taux de rendement interne (TRI) qui est la synthèse des performances à partir de 5 ans d’exploitation. Cependant, l’investisseur peut se renseigner sur son objectif de TRI sur 5 ans, par exemple, ou sur 10 ans.
En ce qui concerne le parc immobilier, les jeunes SCPI détiennent peu d’actifs en Île-de-France, dont le foncier devient de plus en plus saturé au fil du temps. Les SCPI plus anciennes, quant à elles, ont eu l’opportunité de s’y ancrer, notamment les pionnières pour lesquelles la concurrence était encore quasi inexistante. Les atouts pour ces dernières : un fort potentiel de valorisation de leur patrimoine immobilier et ainsi, de la plus-value potentielle au moment de la revente.
Diversifier le patrimoine avec des SCPI anciennes
De ce qui précède, et comme énoncé plus haut, il se révèle judicieux de diversifier le portefeuille en mixant jeunes et anciennes SCPI. Le but est de tirer profit de leurs points forts respectifs.
Il convient de réaliser un comparatif pour un choix éclairé. Le comparatif inclut une analyse de leurs performances passées, de leurs rapports annuels ainsi que de leur historique. Décortiquer aussi la composition du patrimoine immobilier de chaque SCPI, de même que les segmentations y afférentes, en termes de typologie et de répartition géographique.