L’immobilier, valeur refuge par excellence, est un actif de qualité qui séduit les investisseurs pour optimiser leur patrimoine et protéger leurs proches. Cependant, si l’immobilier physique n’est pas accessible à tous, la pierre-papier présente, quant à elle, une large gamme de choix ouverte à tous les portefeuilles et à tous les profils d’investisseurs.
La pierre-papier se présente sous différents aspects : les SCPI, les OPCI, les SIIC ou encore le crowdfunding immobilier. Face à ces offres diversifiées, il est difficile de choisir le placement le plus adapté à ses attentes et à son profil d’investisseur. Pour un choix éclairé, nous vous invitons à suivre ce guide complet.
Les SCPI : +4.4% de rendement en moyenne
Les sociétés civiles de placement immobilier sont les meilleurs élèves dans la famille pierre-papier. Du fait qu’elles reposent sur le marché immobilier, elles sont exposées à des risques moindres, comparées aux OPCI et aux SIIC. Leur rendement est stable : elles délivrent un taux de distribution de +4.4% en moyenne chaque année.
Les SCPI proposent des parts à souscrire par les investisseurs souhaitant percevoir des revenus complémentaires réguliers. Ce, sous forme de dividendes versés trimestriellement. Si vous investissez dans des SCPI, vous devenez alors propriétaire en commun des immeubles constituant son patrimoine, au même rang que ceux ayant souscrit à des parts et qui deviennent associés de la société.
Depuis 2023, les SCPI les plus performantes sont les SCPI logistiques, de même que les SCPI diversifiées. Quant à celles offrant les rendements les plus stables, ce sont les SCPI de santé et d’éducation. Si votre objectif est de réduire votre impôt sur le revenu, sachez que vous pouvez investir dans des SCPI fiscales : Pinel, Denormandie, Malraux et de déficit foncier.
Les OPCI : des rendements en dents de scie
Une autre version revisitée des SCPI : les organismes de placement collectif immobilier (OPCI). Similaires aux SCPI, les OPCI investissent dans l'immobilier mais aussi dans des valeurs mobilières, ce qui leur donne l’avantage d’une plus grande diversification.
Cependant, les risques sont plus élevés, du fait des valeurs mobilières rattachées au marché boursier. Ainsi, les rendements oscillent en dents de scie, avec des valeurs négatives en temps de marché grippé et des valeurs élevées en cas de marché prospère (jusqu’à plus de 7% de rendement).
En 2024, les OPCI diversifiés pourraient être une bonne option pour les investisseurs à la recherche de rendement et de protection contre l'inflation. Mais leur proportion ne doit toutefois pas dépasser 30% du portefeuille, du fait de ces risques élevés. Il vaut mieux consulter un conseiller en gestion de patrimoine avant d’opter pour l’intégration d’OPCI dans son portefeuille, ce dernier étant en connaissance des marchés et des conjonctures, de même que du positionnement des OPCI par rapport à ces paramètres.
En bref, les OPCI sont destinés à ceux qui sont prêts à supporter des risques élevés et qui ne sont pas forcément en connaissance du rouage du marché boursier et des placements financiers. En effet, le choix des actifs composant les OPCI est du ressort de la société de gestion, ce qui fait que l’investisseur profite d’une gestion passive tout en bénéficiant de tous les atouts de l’immobilier et des valeurs mobilières.
Les SIIC : une très forte performance
Quant aux sociétés d’investissement immobilier coté (SIIC), celles-ci sont des sociétés foncières cotées en bourse qui investissent dans l'immobilier. Du fait de cette corrélation avec le marché boursier, les risques sont également élevés et les rendements imprévisibles. Cependant, les SIIC se démarquent par une très forte performance qui se mesure par leur capitalisation : plusieurs dizaines de milliards d’euros.
