Inflation, déflation : faut-il investir dans l’immobilier en 2023 ?

Si le premier semestre 2023 a été marqué par une forte atmosphère inflationniste, une probable déflation, déjà amorcée dans certains pays, peut survenir au cours des prochaines années. Ceux qui souhaitent investir dans la pierre se demandent alors s’il est intéressant de se lancer ou s’il se révèle plutôt prudent de se tourner vers d’autres solutions telles que la pierre-papier. Autre question qui se pose : faut-il miser sur le neuf, ou plutôt sur l’ancien.

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Quelle corrélation entre contexte économique et prix de l’immobilier ?

L’inflation actuelle se traduit par une flambée des prix, y compris ceux de l’immobilier (prix du m², loyers). Pourtant, selon les analyses du marché, une baisse des prix n’est pas à écarter en raison de la hausse du taux d’intérêt bancaire qui ralentit l’accès au crédit pour la majorité des épargnants. Ce taux a en effet amorcé son ascension depuis le second semestre 2022 et continue sa progression en 2023. Il atteint aujourd’hui le seuil de 3.6%, voire plus pour certains établissements de crédit. Rappelons que cette hausse du taux d’intérêt fait suite à la politique anti-inflationniste mise en place par la Banque centrale européenne (BCE).

Pour rappel, le prix de l’immobilier a triplé depuis 25 ans, mais sa progression est toutefois contenue. De plus, les prix sont assez disparates, en fonction des régions, des quartiers, du type de l’immobilier, de même que de la nature de la demande locale.

 

Bon à savoir sur la valeur immobilière

La pierre a été et demeurera un investissement refuge : sa valeur évolue au fil des ans, tandis qu’elle se révèle moins volatile que les autres placements. La valorisation au cours du temps est principalement due au foncier, que ce soit en cœur de ville ou dans les nouveaux quartiers. La demande est constante, face à l’évolution démographique qui induit une forte demande en nouveaux logements. 

 

Possibilité d’adoucir les conditions d'endettement

Afin d’encourager l’achat immobilier pour les primo-accédants, un assouplissement des conditions d’endettement pourrait se mettre en place. Ce, notamment en faveur des ménages modestes qui sont les plus affectés par cette conjoncture macroéconomique.

Rappelons que depuis 2021, les conditions de prêt immobilier ont durci, à savoir un apport personnel revu à la hausse. Ce qui engendre l’amoindrissement de la capacité d’emprunt des ménages.

 

Faut-il acheter dans le neuf ou l’ancien ?

Le choix est fonction de vos propres objectifs. À souligner toutefois que l’achat dans le neuf est aujourd’hui plus rentable, du fait des exigences en matière de construction, dont l’application de la nouvelle norme environnementale RE 2020. Sachez en effet que si vous souhaitez mettre en location une passoire thermique – c’est-à-dire un logement étiqueté G – vous devez réaliser des travaux de rénovation énergétique. Même si le prix à l’achat est décoté, ces travaux pourraient toutefois générer des coûts importants, d’autant que de nouveaux besoins naissent face aux mutations dans le secteur immobilier. Par exemple, l’extension des surfaces en adéquation avec les normes en matière de sécurité sanitaire, et l’aménagement d’espaces modulables en fonction des besoins.l

Le choix sur l’achat dans le neuf ou l’ancien est aussi fonction de vos besoins en défiscalisation. Ce, sachant que certaines charges telles que les intérêts d’emprunt, les frais de notaire, de même que les déficits fonciers pourraient faire l’objet d’une déduction de votre imposition. Il est également possible de défiscaliser via la loi Pinel, la loi Pinel Plus, la loi Censi-Bouvard ou encore la LMNP classique si vous souhaitez investir dans le neuf et si votre situation fiscale est adaptée au dispositif. Pour investir dans l’ancien, les dispositifs de défiscalisation sont légion : la loi Malraux, la loi Denormandie, le régime du déficit foncier ou la LMNP ancien.

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