Et si vous souscriviez à la pierre-papier pour intégrer de l’immobilier géré dans votre patrimoine ? Vous tirez profit de tous les atouts qui en sont issus, voire plus. Il existe plusieurs sous-familles de placements pierre-papier, et celles-ci sont les suivantes :
- les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier)
- les SIIC (sociétés d’investissement immobilier cotées)
- les OPCI (organismes de placement collectif immobilier)
- les OPCI FILM (fonds d’investissement en location meublée)
À titre informatif, les sociétés civiles immobilières (SCI) ainsi que les SARL immobilières peuvent aussi être considérées comme faisant partie de la famille pierre-papier, mais ne fonctionnent pas tout à fait comme les placements susmentionnés, bien que reposant sur de l’immobilier. En effet, SCI et SARL immobilière gèrent plutôt de l’immobilier en indivision.
Pour mettre au point votre stratégie d’investissement en vue de la constitution durable de votre portefeuille, la question se pose sur le type d’actifs à y incorporer : de l’immobilier coté ou non coté ?
Les plus et les moins des foncières cotées
Mettons à la lumière les avantages et les inconvénients des SIIC :
Parmi les points forts : une très importante capitalisation, hissant ces placements parmi ceux à meilleures performances. Vous diversifiez votre portefeuille de manière conséquente, sachant que les SIIC opèrent l’acquisition de leurs actifs partout dans le monde avec une très large portée géographique : USA, Canada, Europe, Afrique, Chine, etc. Vous placez alors des actifs très diversifiés dans votre portefeuille, qui sont difficilement accessibles pour une acquisition classique en direct. Les SIIC se distinguent aussi par leur liquidité élevée, car elles se comportent comme des actions. Ainsi, vous pouvez rapidement les revendre ou les échanger si vous souhaitez opter pour un désinvestissement. Toutefois, cette liquidité est fonction de l’offre et de la demande.
De ce qui précède, les risques constituent les principaux inconvénients des SIIC. Ces placements sont plus volatils, et l’investisseur doit accorder un intérêt particulier à leur positionnement sur le marché boursier de même qu’à la santé de ce dernier, de manière permanente. Du fait de cette volatilité, les rendements sont, eux aussi, imprévisibles. Ils s’appuient sur ces variables susmentionnées, en plus de la qualité des revenus locatifs et des plus-values.
Les points forts et les limites des SCPI
Les SCPI ne sont pas cotées en bourse et sont moins exposées aux volatilités des marchés y afférents. Les risques sont faibles – niveau 3 en moyenne, sur une échelle de 1 à 7. Leurs rendements sont plus importants que ceux des SIIC – on parle de taux de distribution (TD), qui est stable et qui oscille entre 4% et 4.8%. Les SCPI innovantes délivrent même un TD de plus de 6%, même en période de turbulences économiques. Ce qui n’est pas le cas des SIIC qui subissent de plein fouet les effets des krachs et des conjonctures défavorables.
En ce qui concerne la liquidité, les SCPI nécessitent un certain délai pour être revendues sur le marché secondaire. Cela dépend également de leur catégorie (à capital fixe ou à capital variable). L’investisseur doit donc planifier une période de détention plus longue avec les SCPI, sachant que la durée recommandée est d’ailleurs de plus de 15 ans.
Quid des OPCI, intégrant des valeurs mobilières dans leur portefeuille ?
Les OPCI reposent aussi sur de l’immobilier non coté certes, mais sont considérés comme des placements hybrides du fait de leur composition en valeurs mobilières. Or, ces dernières sont issues du marché boursier – ce sont des actions et des obligations dont les rendements fluctuent à la hausse comme à la baisse. Par conséquent, les OPCI sont risqués, en plus de l’impossibilité d’anticiper leurs rendements, tandis qu’ils offrent une meilleure liquidité, tout comme les SIIC.